Quelques heures après l’inauguration de l’unité industrielle Burkina Cajou, le Président du Faso, Chef de l’État,le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a poursuivi sa dynamique de promotion de l’industrialisation nationale en procédant, ce samedi après-midi, à l’inauguration du complexe agroindustriel Agroserv Industrie, toujours à Bobo-Dioulasso.
Spécialisée dans la transformation du maïs, la société Agroserv Industrie produit notamment de la semoule, de la farine, du gritz et du son. Le complexe fabrique également de la farine infantile ainsi que des protéines de soja, renforçant l’offre locale en produits agroalimentaires à forte valeur ajoutée.
Pour le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, cette inauguration, qui intervient dans la continuité de celle de Burkina Cajou, traduit la volonté ferme des autorités de faire de la transformation industrielle un pilier du développement économique du Burkina Faso. « L’industrie est indispensable à notre pays. C’est par la transformation de nos matières premières que nous créerons de la richesse, des emplois et une véritable souveraineté économique », a-t-il affirmé, appelant le secteur privé à s’engager davantage dans cette voie.
Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA, a souligné que cette nouvelle unité industrielle marque « une étape supplémentaire dans la dynamique industrielle nationale impulsée sous le leadership du Capitaine Ibrahim TRAORÉ », illustrée par la multiplication d’unités de transformation locales.
Selon le promoteur du complexe, Siaka SANON, la présence du Chef de l’État à cette cérémonie, après celle de Burkina Cajou, témoigne de l’engagement constant du gouvernement en faveur de la valorisation des matières premières locales. Agroserv Industrie ambitionne ainsi de contribuer à l’autosuffisance alimentaire et à la réduction des importations, grâce à un investissement privé productif et structurant.
D’un coût global de 11 milliards FCFA, le complexe agroindustriel est doté d’équipements modernes et affiche une capacité de transformation de 160 tonnes de maïs par jour, ainsi que 12 tonnes de farine infantile par jour.
Dans la perspective de consolider son approvisionnement et avec l’appui de la politique gouvernementale de soutien à l’industrialisation, le promoteur prévoit la mise en valeur de 3 000 hectares de maïs et de soja, afin de couvrir 50 % des besoins du complexe d’ici 2026, renforçant ainsi le lien stratégique entre agriculture et industrie.
Djamila KAMBOU
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