Porté à la tête de la confédération des Etats du Sahel à l’issue du deuxième Sommet des chefs d’État de l’espace tenu à Bamako, le président du Faso, Ibrahim Traoré aura pour principale tâche de construire l’édifice dont les fondations ont été posées il y a deux ans toujours à Bamako. Une tâche de « maçon » gigantesque et délicate au regard des enjeux et des problématiques à résoudre dans un environnement régional hostile avec les bruits de bottes et les plans de déstabilisation échafaudés dans certains pays.
Comme par prémonition,le chef de l’État a parlé d’un « hiver noir » en gestation dans des officines obscures, promettant cependant que le Sahel saura faire face à ce défi existentiel au nom de la préservation des intérêts des générations futures. Aux aguets sur le plan sécuritaire, l’AES devra aussi bouger le curseur au plan économique et monétaire pour s’assumer entièrement dans le concert des nations. Corsetés par des plans « anti développement » élaborés par les bras armés du grand capital prédateur, les pays du sud n’ont que le développement endogène et l’intégration africaine pour sortir de ce cercle vicieux.
Dans cette optique,la monnaie reste la problématique à résoudre hic et nunc et les pays du Sahel central ne pourront pas faire l’économie de cette question fondamentale. Répondre efficacement au défi sécuritaire et et « casser » les schémas de développement usés, sclérosés et in fine inopérants voici le plat de résistance d’un mandat dont la justesse le dispute à la noblesse. L’échec est donc interdit et Ibrahim Traoré l’a déjà martelé à Bamako : ces intellectuels « décérébrés » marionnettes aux mains de parrains de l’ombre nous trouverons sur leur chemin.
Comme le disait un illustre défenseur de l’Afrique libre il y a deux siècles : bori bana entendez la fuite est terminée. L’heure est au combat pour une Afrique digne,libre et prospère. Un retour à nos sources ontologiques en définitive.
Nayouma Yé
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